Bonjour, j'ai subi un crash disque ces derniers jours. Disque qui a fonctionné vaillamment depuis 2010.

Ainsi va la vie, au bout du fossé la culbute…

Il me faut donc remplacer le défunt disque. Ce que je fais. Après avoir installé le nouveau venu, frais émoulu, je réinstalle le système. Windows 10 pro sous licence.

Viennent ensuite les applications habituelles. Prudemment, je choisis d’installer en premier l’antivirus Norton On Line, partenariat Proximus, qui est mon fournisseur de service. Je suis client proximus depuis 1975 ! Sans aucune infidélité. Résisté à toutes les tentations...

Download du logiciel sur le site Proximus, via Myproximus.

Après moulte essais, impossible d’activer le produit. Il faut me résoudre à appeler à l’aide. Je démarche vers le helpdesk Proximus, petite musique d’ambiance atroce, mais il s’agit de goût, j’assume… il n’est que 08h33 du matin.

Une voix féminine, charmante au demeurant, surgit enfin ; que puis-je faire pour votre service ?

J’explique ma douleur… Pas de souci, je ne peux pas vous aider, prétérition ?

Mais appelez le centre Symantec, à partir de 08h00 du matin, pas de problème.

Je m’exécute. Je contacte par téléphone le support Symantec. Sont-ils plus efficaces que le helpdesk Proximus ? L’appel est monitoré, je sens que l’interlocuteur y est sensible. Calme, prudent, affable. Pour me dire qu’en fait, ne possédant pas les informations nécessaires de mon abonnement Proximus, il était, navré et sincère, incapable de m’aider, que sa seule ressource était de me reconseiller un nouveau contact vers l’aide Proximus.

Résigné, je le salue, le remercie poliment. Et recontacte le 080033800, numéro que je n’ai plus besoin de mémoriser… Une dame me répond, entame la procédure. Lorsque j’ai terminé de lui expliquer toutes mes pérégrinations matinales téléphoniques, j’entrevois une lueur d’espoir, la dame semble capable de résoudre le problème…Et bien, non, la communication se coupe brutalement, mes espoirs font place à la désillusion…

J’ai du tempérament, je retéléphone, facilement, je connais maintenant le numéro et même les extensions, que je presse rapidement, drillé par l’entrainement téléphonique intensif du matin.

Je relance la communication. Un monsieur cette fois, qui me recommande de suite de contacter Symantec. Non, pas possible, je connais maintenant mon laïus. J’explique que je reçois une facture de Proximus, que je paie à Proximus. Le préposé me fait douter, pas du tout c’est Symantec qui encaisse ! Je me dis que polémiquer à ce propos ne peut être que stérile et donc non productif. Le même préposé, que j’aurai en communication tout le temps que perdure l’appel, enfin, si je ne retire pas le temps assez long, ma foi, ou il a été discuté le coup avec un collègue ou un de ses responsables, si toutefois cette qualification a un sens… Petite vacherie, mais c’est la seule du commentaire.

Finalement, nous arrivons au terme de ma matinée. Il est convenu qu’il est préférable de modifier l’abonnement, en retirant de la configuration l’Antivirus, cause de mes tracas du jour. Et de le réactiver, ce qui devrait générer un nouveau code. J’en suis fort aise. Jusqu’au moment où l’employé Proximus me précise que la réactivation durera 48h00, que j’en serai averti, quel luxe ! Et donc, corollaire fâcheux, que je ne serai pas protégé durant ce cours laps de temps. Positivons, je souffrirai sans doute moins de ce délai que des longues balades téléphoniques du matin…